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Focalisation sur… Social Watch El Salvador
Dans cette édition de Focalisation sur… nous voyagerons à la région de l'Amérique Centrale, où la coalition de Social Watch à El Salvador a réussit à contrôler dans des différentes perspectives les droits sociaux, économiques et de genre dans le pays.
El Salvador, un petit pays d'Amérique centrale de presque 6 millions d'habitants, fait face à beaucoup de défis politiques et économiques, comme la surpopulation, une base économique productive faible, et les conséquences d’ une guerre civile de plus de 12 ans pas trop longtemps finie, il y a deux décennies. Cela fait un an, que pour la première fois dans l'histoire de la nation, un gouvernement de centre-gauche conduit par le journaliste Mauricio Funes a assumé le pouvoir et avec celui-ci a hérité le devoir de promouvoir le développement, en particulier à travers les engagements exprimés dans le cadre de l'ONU, comme les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM). Social Watch El Salvador, un groupe de plusieurs organisations avec présence dans tout le pays, s'est aussi engagé à continuer à contrôler l'accomplissement de ces obligations, une tâche qui a effectuée depuis 1995, quand il s’est constitué comme partie du naissant réseau global de Social Watch (SW).
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Le moment de créer l'Impôt Mondial aux Transactions Financières est arrivé
En cédant à la pression exercée par des ONG du monde entier, le Fonds Monétaire International a ouvert un processus de recherche sur les possibles impacts d'un impôt aux transactions financières mondiales (ITF). Plusieurs ONG qui travaillent les sujets des finances et du développement préparent ses commentaires par écrit et prendront part des réunions avec des fonctionnaires du FMI pour influencer la mise en oeuvre de l'impôt. La possibilité de transformer la vision Keynes et de Tobin en politique financière concrète est maintenant plus tangible que jamais. La société civile doit maintenir la pression.
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Copenhague a brisé les cœurs
Les résultats de la réunion de Copenhague, avec la participation de plus de personnes que chacun des sommets précédents des Nations Unies, ont réellement brisé les coeurs de millions de personnes. Les gens de tous les pays du monde espéraient que ses leaders aident à éviter la catastrophe climatique, c'est-à-dire, que le sommet aurait comme résultat un accord fort, audacieux et juridiquement astreignant pour stabiliser le système climatique global. Mais la Conférence de l'ONU sur le Changement Climatique de Copenhague (COP 15) sera mieux connu comme un sommet échoué que comme un « pas en avant », comme a dit le président des Etats-Unis Barak Obama. Une occasion rare dans laquelle se sont réunis 192 chefs d'État et pour quoi faire ?
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10 ans du Forum social mondial: célébrations et discussions
En janvier 2010, presque dix ans après du premier Forum social mondial (FSM), plus de 35.000 activistes sociaux se sont réunis à Porto Alegre au Brésil, pour débattre sur des sujets aussi divers tels que la conférence sur le changement climatique qui a eu lieu à Copenhague en 2009, la reprise de l’agression militaire des États-Unis en Amérique latine et la croissante criminalisation de la protestation sociale. Le futur du FSM a été analysé ainsi que le rapport entre le Forum, les organisations sociales et les gouvernements progressistes. Le séminaire a été le point de départ d’une série d’activités prévues pour cette année 2010 dans plus de 40 localités différentes dans le monde, comme préparation pour le FSM de 2011 à Dakar, Sénégal. Les membres du réseau Social Watch participeront à ces forums décentralisés ainsi qu’au Forum de 2011 à Dakar.
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Le premier rapport des Nations Unies sur la situation des peuples autochtones dans le monde montre des conditions alarmantes
Les peuples autochtones du monde subissent encore des niveaux disproportionnément élevés de pauvreté, de problèmes de santé, de crimes et de violation des droits de l’homme. Aux Etats-Unis, un autochtone d’Amérique a un taux de mortalité 600 fois plus de possibilités de contracter la tuberculose et 62 % plus de possibilités de suicide par rapport à la population générale. En Australie, un enfant aborigène voit réduite son espérance de vie de 20 ans par rapport à ses compatriotes non autochtones. Dans certaines régions de l’Equateur, les autochtones ont un risque de cancer du larynx 30 fois plus élevé par rapport à la moyenne nationale. Dans le monde, plus de 50 % des autochtones adultes souffrent du diabète type 2 et il est prévu que ce pourcentage augmente. Il s’agit seulement de quelques données alarmantes fournies par le rapport des Nation Unies sur la situation des peuples autochtones du monde, une étude rigoureuse sur les conditions des peuples autochtones face aux problèmes de santé, de pauvreté, d’éducation et des droits de l’homme.
Les données du rapport illustrent clairement la grave situation aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. La malnutrition, l’accès limité à la santé, le manque de ressources indispensables pour préserver la santé et la qualité de vie, ainsi que la contamination des ressources naturelles sont les facteurs qui contribuent au déplorable état de santé de tous les autochtones.
Le rapport indique que l’espérance de vie des autochtones est 20 ans plus faible que celle de la population non autochtone.
La version française du rapport peut être déchargée.
Le rapport complet est disponible en anglais.
Prix pour la créativité des femmes en milieu rural
Octroyée depuis 1994 par la WWSF, Fondation Sommet Mondial des Femmes, cette ONG internationale à but non lucratif s’occupe de la promotion et la défense des droits des femmes et des enfants. Le prix (1000 USD individuellement et 3000 USD pour les organisations en Afrique) honore des femmes et des groupements de femmes créatives et courageuses qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie dans les communautés rurales (354 lauréates ont déjà été récompensées). L’objectif du prix est d’attirer l’attention de la communauté internationale en ce qui concerne la contribution des lauréates au développement durable, à la sécurité alimentaire et à la paix, de façon à stimuler la reconnaissance et le soutien de leurs projets.
WWSF participe et encourage l’élimination de la pauvreté dans le milieu rural, de l’écart de genre et de la pauvreté des femmes en mettant en valeur et en soutenant la créativité de développement innovatrice.
Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, s’est exprimée à ce sujet : « … C’est avec un grand plaisir que je salue l’excellente initiative que représente la Journée Mondiale de la Femme rurale, ainsi que la remise du Prix pour la Créativité des femmes en milieu rural. J’adresse également mes meilleurs voeux et je rends hommage à la Fondation Sommet Mondial des Femmes…».
Les femmes et les organisations de femmes du milieu rural en activité qui n’aient pas encore été récompensées peuvent se présenter comme candidates. Les candidatures doivent être posées avant le 31 mars.
Pour plus d’information sur la récompense et la façon de se porter candidate, visitez .
La crise financière mondiale en Asie-Pacifique: Une étude comparative
Ce nouveau rapport, élaboré par le Centre Régional du PNUD Asie-Pacifique, aborde les enseignements tirés lors des dernières crises économiques, les retombées de la crise actuelle et les réponses politiques de 14 pays d’Asie-Pacifique. L’analyse considère la croissante menace du changement climatique et l’expérience récente des catastrophes naturelles dans la région.
Cette étude réalisée par Ajay Chhibber,Jayati Ghosh et ThangavelPalanivel, résume les retombées de la crise et les réponses politiques face à la crise pendant l’année dernière ; la façon dont l’Asie-Pacifique a initialement subi le coup dur de la crise. Le commerce et les flux financiers se sont effondrés dans presque tous les pays. La production est tombée plus fortement dans beaucoup d’économies asiatiques que dans les propres pays où la crise s’est générée. Mais depuis la moitié 2009, la région se récupère rapidement, alors que l’économie mondiale le fera plus lentement. Cette fois l’Asie ne pourra pas avoir recours aux exportations pour se récupérer comme elle l’a fait lors de la crise asiatique de la fin des années 90. L’étude présente des éléments convaincants, à partir de différents ordres de variables dans la région, sur la façon d’envisager une croissance plus inclusive et équilibrée ainsi que sur les raisons d’un nouveau modèle de développement nécessaire aussi bien que pour la récupération de la crise que pour faire du XXIème siècle celui de l’Asie.
Les conclusions fondamentales et les recommandations politiques de l’étude servent de source pratique d’information et d’idées pour les hommes politiques en ce qui concerne la priorité et l’allégement des mesures pour faire face aux retombées de la crise, ainsi que pour stimuler la discussion, l’innovation et la coopération régionale des efforts que font les pays pour atteindre les OMD et pour construire un meilleur futur pour tous.
Le rapport est disponible (en anglais).
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