News

Yilmaz Aykuz. (Photo : ONU)

Le programme d’action des Nations Unies en faveur du développement au-delà de 2015 ne devrait pas uniquement développer ou reformuler les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), mais il devrait plutôt se centrer sur des réformes systémiques mondiales pour supprimer les principaux obstacles au développement et assurer un environnement international propice au développement durable. Il s’agit-là d’un programme d’action vaste et ambitieux qui ne peut être mis en pratique du jour au lendemain. Des objectifs particuliers dans certains secteurs du développement économique et social pourraient venir compléter un plan d’action porteur de réformes systémiques, sans le remplacer pour autant.

Roma en Hongrie. (Photo : HCDH).

La Hongrie s'est retournée contre les idéaux démocratiques du monde et sa réputation internationale, son intégrité et sa crédibilité sont à leur point le plus bas. Les libertés civiles sont limitées et elle se dirige vers la récession économique. La vie politique est caractérisée par une polarisation idéologique dangereux et la majorité de la société se bat contre les relations injustes et inégales, sans même l'espoir de la solidarité mutuelle. Le 30 novembre 2011, le gouvernement a adopté une stratégie nationale d'inclusion sociale à dix ans accompagnée d'un plan d'action à court terme pour la période 2012-2014, mais malgré ses objectifs louables, très peu a été accompli jusqu'ici.

Les ressources nécessaires pour répondre aux programmes de développement durable post-2015 en Afrique constituent un défi majeur pour aligner les attentes d'un programme post-2015 ambitieux avec sa mise en œuvre. Pour combler ce fossé il est essentiel que la région, jusqu'à présent considérée comme très dépendante des ressources extérieures pour financer son développement, présente son point de vue sur la façon dont le sujet doit être traité. Pour contribuer à ce point de vue, cette synthèse est fondée sur les réflexions des représentants de la société civile et des experts exposées dans des réunions sur le financement pour le développement et le cadre post-2015, organisées les 24 et 25 février 2013 à Johannesburg, en Afrique du Sud, par le Parlement panafricain, la Déclaration de la Campagne du Millénaire en Afrique, le PNUD, ACORD, Christian Aid, Tax Justice Network - Afrique et le Réseau Tiers Monde-Africa, avec la participation de la CEPA et l'Union africaine.

Des penseurs, des parlementaires et des représentants d'organisations de la société civile africains convoqués en Afrique du Sud par le Parlement panafricain ont articulé ce qui devient un consensus croissant dans divers forums continentaux : « Les éléments constitutifs du développement » doivent être au centre des discussions post-2015 et l'impératif de soutenir une transformation évolutive et structurelles devrait guider l'approche adoptée pour la gouvernance (gouvernance du développement), le financement et les partenariats mondiaux de développement, ainsi que les objectifs de développement socioéconomique.

Pendant plus d'une décennie le débat, la recherche et la pratique ont été axés sur l'extrême pauvreté. Toutefois, la clé du nouveau programme de développement pourrait être ailleurs, quelque part beaucoup moins éclairée par le débat politique : l'inégalité. C'est ce qui ressort de plusieurs mois de consultations avec des universitaires et des organisations de la société civile effectuées par les institutions spécialisées des Nations Unies sur les femmes et les enfants, l'ONU-Femmes et de l'UNICEF.

Les féministes au Congrès.
(Photo : CEM-H).

Le Centre pour les études des femmes- Honduras (CEMH), le Centre pour les droits des femmes, le Réseau des femmes de Colonia Ramón Amador Amaya, le Réseau des femmes du Manzanal, le Réseau des Femmes de la Col Croix-Rouge ont été présents le 22 février devant le Congrès pour faire du lobbying et veiller à ce que la classification proposée du féminicide en coordination avec le Ministère de la justice et des droits de l'homme soit en ligne au travail fait pendant plus de dix ans par les organisations féministes pour la construction d'un type d'infraction qui punisse les hommes qui tuent les femmes pour le fait d'être des femmes.

La classification du féminicide implique l'amélioration des systèmes d'enregistrement du pouvoir judiciaire, ainsi que l'examen et l'élaboration de la législation nécessaire, pertinente et opportune en vue de la reconnaissance et la pénalisation des autres formes de violence contre les femmes.

Agriculture en Tanzanie.
(Photo : dw_globalideas/Flickr)

La Tanzanie est dotée d'abondantes ressources naturelles mais manque de mécanismes pour les utiliser efficacement pour le micro et macro développement.

Une invitation à des entreprises étrangères et locales à investir dans des secteurs économiques clés est encore à rapporter les résultats espérés. Par exemple, les avantages et les évasions fiscales sont très élevées.

Le gouvernement est donc poussé à diversifier l'économie et à trouver des sources de revenus alternatives et plus viables en vue du développement économique.

Travailleurs des plantations de thé.
(Photo : UCANews)

Les expériences des organisations paysannes et des organisations populaires au cours des 15 dernières années montrent que l'agriculture écologique est un moyen très efficace de lutter contre la faim et la pauvreté et de réduire les problèmes de santé et la destruction écologique causée par l'agriculture chimique conventionnelle.

Plus d'une centaine d'organisations de paysans, de pêcheurs, de femmes, de travailleurs des plantations et de travailleurs industriels ont lutté au Sri Lanka pour une approche et une stratégie plus logiques, réalisables et conviviales en vue d'une amélioration économique, d'une réduction de la pauvreté et de la faim et de justice sociale.

Aujourd'hui, ils sont en mesure de présenter une approche alternative très viable pour l'économie et le processus de développement dans le pays.

Un visage de la pauvreté urbaine
au Mexique. (Photo : Marlon Berlanga)

Le Rapport d'étape 2010 du gouvernement concernant les OMD au Mexique souligne que la plupart des indicateurs associés aux OMD et leurs objectifs ont profondément amélioré, affirmant en avoir atteint la plupart et anticipant l'atteinte du reste en 2015.

Malgré les progrès, le rapport indique qu'il y a encore un long chemin à parcourir: l'inégalité des revenus et les conditions de pauvreté et de vulnérabilité dans lesquelles de nombreuses familles vivent encore persistent; il est nécessaire de réduire la mortalité maternelle, de consolider l'égalité des sexes; le défi vital de l'environnement et une croissance économique plus significative sont encore en suspens.


S'ABONNER À NOTRE BULLETIN

s'abonner

Syndicate content