Développement durable: Plaidoyer pour une intégration politique du genre
Source: . Published on Tue, 2010-04-06 00:00
« Il y a nécessité de favoriser l’implication de toutes les couches sociales dans la sphère politique ». Ces propos sont de Jean Mballa Mballa, co- délégué national de la Fédération des organisations de la société civile camerounaise (FOSCAM). C’était à l‘ouverture du forum – plaidoyer multi acteurs sur le genre tenu le 19 A lire aussi: 1. Jean Mballa Mballa: « En matière de genre, le Rwanda estun cas d’école » Nécessaire intégration politique … Malgré une légère avancée relevée par les récents rapports mondiaux sur le développement, il n’en demeure pas moins que cette progression se situe encore en deçà des résolutions de la plate forme de Beijing et des autres instruments continentaux et internationaux. Au Cameroun, pour un gouvernement de 47 membres, 6 seulement sont des femmes. La chambre des députés compte à peine 25 femmes sur 180 parlementaires. Soit des pourcentages respectifs de 14%. A contrario, dans les grands lacs comme Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie en Afrique de l’Est, ont harmonisé leur législation pour mieux tenir compte de la participation de la femme. Au Rwanda par exemple, les femmes sont représentées à 53,3% dans la chambre des députés. En mai 2009, un atelier sur la « Place et rôles de la femme camerounaise dans la tratégie de réduction de la pauvreté et de la gouvernance » a réuni plus de 60 participants venus des organisations de la société civile des 10 régions du Cameroun. En février 2010, un voyage d’échanges d’expériences sur la promotion du genre et de la femme a mobilisé une délégation de 4 organisations de la société civile (Club-union africaine, Codas caritas de Douala, Codas Caritas de Garoua, Cradec de Yaoundé et Reach-out de Buea). Les résultats de ces deux activités constituent selon la FOSCAM une base argumentaire suffisante pour un plaidoyer en vue de l’intégration politique du genre dans les stratégies de croissance et de l’emploi et la vision 2035. Non L’objectif de la rencontre de Mvolyé est donc de partager la moisson du voyage rwandais, et de soumettre l’avant projet de loi préparé par la FOSCAM à l’appréciation des différents dépositaires d’enjeux. A terme, il est question d’avoir un mécanisme de contrôle sur l’évolution du genre au Cameroun. Pour Christine Andela du Cosader, « il y a nécessité d’intégrer le genre dans les trois pouvoirs à savoir, le pouvoir de (pouvoir d’agir), le pouvoir avec (pouvoir de participation) et le pouvoir dans (confiance et respect de soi). ». Une préoccupation partagée par l’honorable Pehipahouo Riratou, car selon l’élue du Noun centre, « nous ne sommes plus des sexes faibles, nous nous battons sur le terrain afin que les femmes comprennent que nous représentons 52% de la population. Si les hommes ne veulent pas nous concéder notre quota dans la
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