Les cibles nationales des OMD sont loin

Jean Mballa Mballa (Membre de Dynamique citoyenne)
Centre Régional Africain pour le Développement endogène et Communautaire (CRADEC)

Introduction

Ce rapport s’inscrit dans la continuité des efforts faits par la société civile camerounaise en général et du CRADEC (Centre Régional Africain pour le Développement Endogène et Communautaire) en particulier dans le suivi des politiques publiques, comme membre de Dynamique citoyenne et de Social Watch. Il est la contribution pour le rapport annuel de Social Watch d’un certain nombre d’acteurs sur la présentation des progrès réalisés dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement au Cameroun.

Au plan national, les OMD ont été alignés sur le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP-2006/2009) et sur le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE-2010/2020), ceci dans l’optique de traduire la volonté du gouvernement camerounais à respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels.

Le rapport présente brièvement la caractérisation sociale, économique et politique de l’économie camerounaise dans son ensemble. Cette  caractérisation met l’accent sur un certain nombre de secteurs parmi ceux considérés comme pro pauvres par Dynamique citoyenne. Pour les besoins du rapport de Social Watch, l’analyse a accordé l’attention sur des secteurs pro pauvres et considérés prioritaires. Il s’agit de : l’Agriculture, la santé, l’éducation et l’emploi. Ce choix se justifie par le fait  qu’ils sont porteurs du développement humain d’une part et de la croissance d’autre part. De plus, ils sont incontestablement, les secteurs qui influencent directement la majorité de la population.

Les progrès réalisés dans ces différents secteurs sont présentés sur la base des informations collectés auprès de différentes sources, tant institutionnels qu’empiriques. Nous concluons le rapport par des recommandations.

Rappel du DSCE et des OMD

Afin d’atteindre les OMD adoptés en 2000, le gouvernement du Cameroun s’est doté d’une politique de référence à long terme pour un Cameroun émergeant à l’horizon 2035, jalonnée dans sa première décade 2010-2010 par une stratégie pour la croissance et l’emploi. Le Document de Stratégie pour la Croissance et l’emploi (DSCE) qui croise avec les OMD s’est fixé comme objectifs (i) Porter la croissance à environ 5,5% en moyenne annuelle dans la période 2010-2020 ; (ii) Ramener le sous emploi de 75,8% à moins de 50% en 2020 avec la création de dizaines, (iii) Ramener le taux de pauvreté monétaire de 39,9% en 2007 à 28,7% en 2020. Il s'agit là d'un décalage mesuré de l'objectif du millénaire.

De milliers d'emplois formels par an dans les dix prochaines années (iv) Réaliser à l'horizon 2020, l'ensemble des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Tableau : Quelques indicateurs économiques clés



Années

2008

2009

2010

2011

2012

2013-2015

2016-2020

Croissance du PIB réel

2,9

2,4

3,1

4,8

5,3

6,1

5,9

PIB pétrolier

-1,8

-10,2

-10,4

13,0

9,8

2,8

0,3

PIB non pétrolier

3,2

3,1

3,8

4,5

5,1

6,2

6,2

Croissance du PIB réel par habitant

0,0 

-0,5

0,2

1,9

2,4

3,1

2,9

Croissance du PIB réel hors pétrole par habitant

0,3

0,2

0,9

1,5

2,2

3,2

3,2

Le ratio des recettes non pétrolières sur le PIB

12,3

12,6

12,6

12,5

12,5

12,4

12,8

Taux d’investissement

17,5

17,5

18,6

19,0

19,3

19,7

22,0

Taux d’investissements publics

2,4

2,3

2,4

2,4

2,4

2,4

2,2

Solde primaire hors pétrole (% du PIB)

-5,8   

-4,2

-4,6

-4,8

-4,9

-5,0

-3,7

Source: (DSCE, 2009); basée sur les données du MINEPAT.

Les progrès réalisés sur le plan national

OMD 1 : Réduire l'extrême pauvreté et la faim

En 2001, la proportion de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté s’évaluait à 40,2%. En  2007, une légère baisse de 2  points est enregistrée portant ce seuil à 39,9%. Pour ce qui est de la faim, la prévalence de l’insuffisance pondérale évaluée  à 19% en 2007 doit être ramenée à 8%. Pour atteindre l’objectif de 28,7% du taux de pauvreté fixé par le gouvernement à l’horizon 2020, les politiques de croissance doivent porter le taux du PIB à plus de 5,7% en moyenne annuelle à partir de 2010, date de début de la mise en œuvre du DSCE, à travers la création d’un environnement favorable au développement du secteur privé et la création d’emplois décents, la mobilisation de financements extérieurs et une réduction des inégalités. L’augmentation de la production agricole face à la crise alimentaire de 2008 qui a entrainé les  émeutes de la faim est un impératif pour la sécurité alimentaire du pays.

Une estimation faite sur la base de 2 points sur 6 ans, nous situerait à un taux de 37 % en 2012. Les 2.260 cal/hb/jour  situent le Cameroun parmi les moins performants des pays en voie de développement en matière de sécurité alimentaire. Cet état des lieux présage de la non atteinte de l’objectif de 20% à l’horizon 2015. La projection nationale qui situe à 28,7% ce taux à l’horizon 2020, suppose que les efforts sont faits pour faire reculer de 10 points.

Nous recommandons une bonne gestion des ressources allouées pour la réalisation des projets structurants devant soutenir une accélération du calendrier d’exécution des grands chantiers d’infrastructures pour un développement du secteur privé considéré comme moteur de la croissance. Ceci peut participer à diminuer considérablement le chômage des jeunes. , Bien que le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans aient considérablement baissé allant du 14,4% à 4,5%, le sous-emploi de ceux-ci reste prononcé. Sur 10 jeunes, 7 jeunes sont sous-employés.  De plus, les efforts de mobilisation annoncés dans la recherche des financements externes doivent aussi s’intensifier sur les ressources internes par le biais d’une fiscalité juste et efficace et l’exploitation optimale des ressources naturelles. Parmi celles-ci, la terre doit faire l’objet d’une réforme juridique qui préserve et favorise la sécurité et la souveraineté alimentaire  en réaction à la forte demande des multinationales.

OMD 2 : Assurer l'éducation primaire pour tous

L’accroissement de la population implique une forte demande de l’éducation au Cameroun. Pour faire face à cette demande, la stratégie de l’éducation vise l’amélioration de l’offre de l’éducation à travers entre autres la construction de plus de salles de classe, le nivellement du personnel enseignant à travers la contractualisation des instituteurs vacataires et le paiement des arriérés de la subvention accordée à l’enseignement privé laïc et confessionnel.

Le rapport d’analyse des données dans les zones d’intervention de l’UNICEF de 2009 , indique un taux net de scolarisation  de  82,85%. A l’école primaire, il est de 88,43% pour les garçons et 77,31% pour les filles. Entre 2001 et 2007, il connait une légère hausse de 0,3 point. Le taux brut de scolarisation au préscolaire chez les enfants de 3-5 ans est de 20,71%. L’indice de parité filles/garçons est évalué à 0,88 pour le taux de scolarisation à l’école primaire. Le ratio Elève/Maître à l’école primaire est de 53/1. Le taux de passage de l’école primaire au secondaire est de 60% alors que le redoublement y est à 30%. La base de données de la Banque Mondiale évalue en 2010, à 120% le taux brut d’admission.

Si de manière générale, les indicateurs sont encourageants, il est à relever que de fortes disparités existent entre les différentes régions du pays. Les raisons culturelles sont la cause de cette situation dans les 3 régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) ou zones d’éducation prioritaires (ZEP). Cette situation invite à plus d’efforts dans les ressources à allouer dans les infrastructures, notamment l’augmentation des salles de classe et le recrutement des enseignants dans les écoles primaires des zones d’éducation prioritaires où les disparités sont criardes. Ceci aura pour effet l’amélioration  des conditions d’éducation dans les ZEP. Pour un enseignement de qualité, le statut des enseignants doit être amélioré. Ceci aura pour conséquence la stabilité du personnel enseignant au sein des ministères en charge de l’éducation primaire et secondaire.

OMD 3 : Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes

La femme représente plus de 50% de la population nationale, d’après le Recensement Générale de la Population et des Ménages. Elles sont confrontées à plusieurs difficultés : faible scolarisation de la jeune fille, faible insertion dans le circuit formel de l’économie, violation des droits humains et civiques, etc. Les engagements internationaux auxquels le gouvernement a souscrits l’ont amené à prendre un certain nombre de mesures allant dans le sens de la promotion de la femme et de la famille. En dehors des régions du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord, qui présentent  des disparités, le rapport de scolarisation filles/garçons est passé de 0,83 à 0,88 entre 2001 et 2007. Par ailleurs, l'alphabétisation des femmes des 15- 24 ans est restée stable à environ 0,88. Cependant l’autonomisation de la femme camerounaise affiche de pauvres indicateurs tant sur le plan économique que sur le plan politique. Seules 64 femmes siègent aux conseils municipaux sur 360 sièges. Il en est de même de la représentation nationale où 25 femmes sur 180 sont dans le parlement pour la législature 1997/2012 contre 19 pour la législature 1992/1997. De plus certaines régions n’ont pas de députés femmes comme l’Adamaoua, le Nord et le Nord-ouest.

Cette situation, loin des objectifs, recommande une volonté politique plus hardie notamment dans l’amélioration du statut socio juridique de la femme à travers le code de la famille en préparation depuis plus de 10 ans.

OMD 4,5 et 6 secteur de la santé

La problématique de la santé repose sur le nécessaire équilibre entre la prévention, l’offre de soins de sante de qualité et la disponibilité du médicament essentiel.  Pour réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle et combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies, la stratégie sectorielle de la santé repose sur  l’amélioration de l’offre de soins de santé de qualité, la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et la maladie, la participation communautaire au financement et à la gestion des formations sanitaires.

OMD 4 : Réduire la mortalité infantile

Entre 1998 et 2004, le taux de mortalité des moins de cinq ans est passé de 150,7‰ à 144‰, la cible nationale pour 2015 étant de l'ordre de 75,8‰. Pour atteindre cet objectif, la stratégie sectorielle de la santé  a développé un programme élargi de la vaccination (PEV) avec des actions de mise en place de la chaîne de froid, l’installation des incinérateurs,  l’externalisation du système de maintenance des équipements. L’extension de la campagne de dépistage du VIH/SIDA participe au contrôle de la transmission du virus de la mère à l’enfant.  Malgré des efforts consentis dans le domaine de la santé, la cible nationale risque de ne pas être atteinte à l'horizon 2015.  L’évolution de ce taux (151‰ en 1998 et 144‰ en 2004) montre que pour atteindre cet objectif, des efforts intenses doivent être fournis pendant les six prochaines années. D’après les résultats de l’EDS-2004, bien que 85% d’enfants de 12-23 mois aient été vaccinés contre la tuberculose avant l’âge de 12 mois, seuls 48% étaient complètement immunisés contre les maladies cibles du PEV.

L’amélioration des performances du PEV et la facilitation de l’accès et l’utilisation des moustiquaires imprégnées pour un plus grand nombre d’enfants de moins de cinq ans constituent des défis en prévention pour atteindre l’objectif national. L’amélioration des conditions d’hygiène dans les ménages et de la nutrition des enfants constituent également des facteurs importants de la santé des enfants.

OMD 5 : Améliorer la santé maternelle

L’objectif  national d’amélioration de la santé maternelle est de ramener la mortalité maternelle de 430 décès enregistrés pour la période 1991-1998 à 344 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2015. L’EDS-2004 estime à 669 décès pour 100 000 naissances vivantes le taux de mortalité maternelle au Cameroun pour la période 1998-2004, en augmentation par rapport aux 430 décès estimés par l’EDS-1998 pour la période 1989-1998, montrant ainsi que l’on s’éloigne plutôt de l’objectif

Au regard de l’évolution de la proportion d'accouchements assistés par un personnel de santé qualifié (passée de 52% en 1998 à 62% en 2004), on était en droit de s’attendre à une amélioration conséquente du niveau de mortalité maternelle au Cameroun. D’autres facteurs doivent être pris en considération, comme une insuffisante qualité des soins, ou encore l’absence de toute assistance lors des accouchements, dont le taux est passé au Cameroun de 2,3% à 5,4% entre 1998 et 2004.

Pour améliorer les indicateurs en vue de l’atteinte de l’OMD5, il faut réduire les trois retards à l’origine de nombreux décès maternels : (i) retard au dépistage des complications, (ii) retard à l’arrivée de la femme enceinte au centre de santé, et (iii) retard à l’administration de soins appropriés.

OMD 6 : Combattre le VIH/Sida, le paludisme et d'autres maladies

La troisième enquête démographique et de santé réalisée en 2004, a révélé une prévalence globale du VIH/SIDA de 5,5% au niveau national avec 6,8% pour les femmes contre 4,1% pour les hommes de 15- 49 ans. D’après les résultats de la quatrième enquête, la prévalence globale a diminué à 4,3% en 2011 . Cependant, cette tendance à la baisse n’est pas aussi significative chez la femme affectée à 5,6% que chez les hommes où elle est à 2,9%.  Il convient de noter par ailleurs, que la prévalence du VIH est plus faible en milieu rural (3,8 %) qu’en milieu urbain (4,8 %) et surtout qu’à Yaoundé/Douala où 5,5 % des femmes et des hommes de 15-49 ans sont séropositifs.

S’agissant du paludisme, le taux de prévalence est passé de 40% en 2004 à 15% en 2005, soit un recul de 25 points. Cette tendance baissière ne doit pas cacher les spécificités de certaines régions comme le Littoral (50% à 21%), l’Ouest (44,5% à 28%), et le Sud (31,1% à 21%). Ces spécificités s’expliquent entre autres par la promiscuité et l’insalubrité. La lutte contre le paludisme et les autres maladies ont connu des difficultés dans la mise en œuvre de la campagne de distribution des moustiquaires imprégnés et du programme élargi de vaccination.

Si la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies semble afficher des progrès substantiels, il reste que l’atteinte de l’objectif invite à plus d’efforts, notamment dans la sensibilisation pour la prévention par l’abstinence et l’utilisation des préservatifs dans les zones où le tabou sur le fléau est encore présent et l’amélioration de l’offre des soins. Pour ce qui est du paludisme, une meilleure gestion des ressources pour la promotion et la distribution des moustiquaires imprégnés et surtout le renforcement des campagnes de salubrité sont à redoubler.

OMD 7 : Assurer un environnement durable

Malgré l'augmentation des aires protégées pour préserver l'environnement (13% en 2000 contre 18,8% en 2008), l'objectif que la proportion de la population utilisant les combustibles solides atteigne environ 42,2% ne serait vraisemblablement pas atteint. En effet, il s'est stabilisé autour de 82%. En matière d'accès à l'eau potable, la proportion de la population ayant accès à l'eau potable passe de 40,6% en 2001 à 43,9% en 2007, soit un peu plus de la moitié de la cible (72,1%) à atteindre en 2015. La situation d’un cadre de vie décent n’est guère favorable, même si elle est passée de 8,5% en 2001 à 31,7% en 2007 pour une habitation à matériaux définitifs.

Des efforts considérables sont à faire pour une intégration des programmes de développement durable dans les politiques, afin de faciliter la mise en place des programmes de partenariat avec les institutions d’une part et en faire profiter aux populations d’autre part .

OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

Le partenariat à mettre en œuvre vise, notamment la maîtrise et la réduction du taux de chômage des jeunes, surtout dans les centres urbains, la mise à la disposition des couches les plus défavorisées des médicaments essentiels dont elles ont besoin, la vulgarisation de l'utilisation des technologies de l'information et de communication. Les résultats enregistrés montrent que le chômage des jeunes a baissé entre 2001 et 2007, passant de 14,3% à 8,2%.

Sur le plan institutionnel, des réformes ont permis tant bien que mal au gouvernement de remplir quelques conditions pour un partenariat plus efficace, permettant au pays de bénéficier de la réduction de la dette multilatérale après le point d’achèvement en 2006. Ceci a permis une réactivation du service de la dette extérieure vis-à-vis des partenaires créanciers du Cameroun.

Cependant il reste que des efforts sont encore  à faire sur des questions transversales telles que : la gouvernance, l’efficacité du service public, la collecte et le traitement des statistiques, etc.

Recommandations :

Le rapport relève que les cibles nationales des OMD au Cameroun, sont loin d’être atteintes d’ici à 2015. Nous recommandons des efforts soient dans le sens de :

  • La transparence dans la gestion des ressources publiques. La réduction de la pauvreté et de la faim passe par une efficacité dans la gestion des ressources pour l’amélioration des infrastructures, notamment dans le domaine de l’énergie, en vue d’une amélioration de l’environnement des affaires.
  • L’amélioration de la qualité du système éducatif. Celle-ci invite à l’amélioration des infrastructures et celles des conditions des enseignants pour plus de stabilité et de rendements de ceux-ci dans les établissements.
  • La fourniture en quantité de l’énergie qui va renforcer le programme élargi de vaccination et la réduction des maladies de l’enfant. S’agissant de la santé maternelle, une meilleure prise en charge de la mère et un contrôle de transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant réduire considérablement le taux de mortalité maternelle.
  • L’introduction des programmes de développement durable, notamment par une bonne législation foncière et l’introduction des normes de gestion environnementale dans la stratégie de la croissance.

Bibliographie

INS, Enquête Démographique et de Santé  et à indicateurs multiples, 2011.

BAD,  Evaluation des progrès accomplis en Afrique pour la réalisation des  Objectifs du Millénaire pour le Développement. Rapport OMD 2011

MINEPAT, Rapport du suivi des OMD par régions, septembre 2010

MINEPAT/PNUD, Rapport national de progrès des OMD,  2010.

UNICEF, Education de base, Cameroun, Fiche de synthèse, 2009.

MINEPAT/PNUD, Rapport national sur le Développement Humain 2008/2009, le défi de la réalisation des OMD au Cameroun,

Kamdem Kamdem Maxime, L’apport de l’énergie dans l’atteinte des OMD.

Liste des abréviations

BAD : Banque Africaine de Développement

CRADEC : Centre Régional Africain pour le Développement endogène et Communautaire

DC : Dynamique citoyenne

DSCE : Document de stratégie pour la Croissance et l’Emploi

DSRP : Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté

EDS : Enquête Démographique et de Santé

INS : Institut National de la Statistique

MINEPAT : Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire

OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement

PEV : Programme Elargi de Vaccination

PIB : Produit Intérieur Brut

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

ZEP : Zone d’Education Prioritaire

Notes :



[1] 2009-Education de base, Cameroun, Fiche de synthèse UNICEF.

[2] Enquête Démographique et de Santé  et à indicateurs multiples, 2011, INS.

[3] Des études d’impact environnemental ont été à l’origine des retards de certains projets de grande envergure au Cameroun.


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