Aux portes de la mort environnementale
Historiquement, l’économie du Guatemala s’est structurée autour du modèle d’extraction, ce qui a provoqué l’appauvrissement de la population rurale et la dégradation de l’environnement. L’industrie de la canne à sucre a contribué, par exemple, au déboisement, en entraînant le déplacement de communautés entières dont les droits ont été laissés de côté en faveur des intérêts économiques timidement régulés par l’État. Les gouvernements successifs ont contourné la responsabilité de créer des institutions respectueuses de l’environnement et des besoins de la population. La société civile doit exiger une participation majeure dans la prise des décisions ; elle doit prier instamment le Gouvernement de laisser de côté les modèles destructifs d’extraction en faveur d’un développement durable.