Malte : Pas toute l'aide n'est de l'aide au développement
Published on Thu, 2013-03-14 21:59
Malte, comme tous les nouveaux États membres de l'Union européenne, s'est engagée à atteindre un niveau d'aide publique au développement (APD) de 0,17% du revenu national brut (RNB) en 2010 et de le porter à 0,33% en 2015. Est-ce que Malte tient ses promesses d'éradiquer la pauvreté dans le monde? Des organisations de la société civile ont exprimé leur crainte car le gouvernement dépense une grande quantité de fonds de l'APD dans la détention des immigrés irréguliers, beaucoup d'entre eux demandeurs d'asile dont la vulnérabilité de la plupart est reconnue à travers leur statut de réfugié ou d'autres formes de protection. Même s’il est à noter l'amélioration de la répartition de l'APD, 88% de l'aide bilatérale n'est pas transparente. Voici le facteur par lequel le gouvernement a été critiqué davantage par les ONG à Malte et à l'étranger. Le ministère des Affaires étrangères, dans le projet de budget pour 2007, montre comment l'APD est répartie entre onze organisations de développement différentes. Il n'y a que deux qui sont basées en Afrique. La majeure partie des fonds ont été alloués à l'aide bilatérale, aux bourses d'études à des étudiants étrangers à Malte et aux réfugiés dans leur première année à Malte, ou à leur rapatriement. Le commissaire Européen à la Justice, Jacques Barrot, a critiqué Malte parce que des plus de 126 millions d'euros qui ont été alloués de 2007 à 2013 pour le contrôle de l'asile, de l'immigration et des frontières, seuls 18 millions ont été dépensés. Cette aide devrait être pleinement utilisée. Le gouvernement devrait tirer pleinement parti de l'aide offerte par l'Union européenne en faveur des réfugiés et des demandeurs d'asile à Malte. Le rapport de Social Watch de Malte indique que le pays devrait:
Source : Rapport Social Watch Malte 2013. |