Guatemala

Historiquement, l’économie du Guatemala s’est structurée autour du modèle d’extraction, ce qui a provoqué l’appauvrissement de la population rurale et la dégradation de l’environnement. L’industrie de la canne à sucre a contribué, par exemple, au déboisement, en entraînant le déplacement de communautés entières dont les droits ont été laissés de côté en faveur des intérêts économiques timidement régulés par l’État. Les gouvernements successifs ont contourné la responsabilité de créer des institutions respectueuses de l’environnement et des besoins de la population. La société civile doit exiger une participation majeure dans la prise des décisions ; elle doit prier instamment le Gouvernement de laisser de côté les modèles destructifs d’extraction en faveur d’un développement durable.
Alejandro Aguirre (Congcoop)

Source
Journal de Centramérique

Le Ministère de la Santé Publique et de l’Assistance sociale du Guatemala est en crise et a besoin de fonds additionnels pour accomplir avec succès ses fonctions de service médical, a averti Alejandro Aguirre, coordinateur du programme Participation citoyenne de la Coordination d’ONG et Coopératives (Congcoop, point focal national de Social Watch).

Selon une étude menée par Congcoop, l’année dernière les hôpitaux disposaient d’un budget de 1.600 millions de quetzales (environ 200 millions de dollars), un chiffre qui s’est réduit cette année à 1.500 millions de quetzales (environ 188 millions de dollars). Afin d’éviter une crise dans le système public de santé, quelque 300 millions de quetzales additionnels (37 millions de dollars) étaient nécessaires.

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El presente análisis de situación comprende de enero a diciembre 2010. Dentro de los temas abordados podemos mencionar: La Situación Internacional que aborda la economía Mundial y la Economía en Latinoamérica y El Caribe. Coordinadora Servicios y Cooperaciòn Externa CONGCOOP - Guatemala
L’insécurité alimentaire est un fléau national qui demande des mesures urgentes, coordonnées, effectives et durables, et la société civile doit pouvoir participer à sa planification et à son exécution. Déclarer l’État de calamité publique, tel que le Gouvernement l’a fait en septembre 2009, n’est pas suffisant. Il faut rompre le cycle de la faim comme premier pas pour réduire la pauvreté et atteindre le développement économique et social. Pour cela, les politiques nationales, le financement et l’aide internationale doivent être coordonnés, en priorisant les besoins urgents de la population guatémaltèque. Si cela n’est pas pris en compte, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) resteront des objectifs inaccessibles.
la récurrente crise alimentaire que subit le pays, dont 121 des 133 communes qui le composent sombrent dans la famine, rend indispensable une intervention structurelle dans les campagnes. En finir avec le déplacement des communautés paysannes, en leur permettant d´être propriétaires de leurs terres, rendra possible une répartition des possessions plus équitable et un retour à une autosuffisance alimentaire. Pour cela, il est urgent de renverser l´actuel modèle féodal de la production agricole et l´application de la Réforme Agraire Intégrale promise est impérative.


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