Global Policy Watch

Les États membres des Nations unies ont entamé des négociations sur le document final du Sommet de l'avenir : le Pacte pour l'avenir. Le processus a débuté le 29 janvier 2024 avec la présentation par les co-facilitateurs de l'avant-projet du Pacte et les réactions des États membres.

Cette fiche d'information n°5 de Global Policy Watch sur l'avant-projet du Pacte pour l'avenir présente un résumé de la présentation des co-facilitateurs sur la façon dont ils ont abordé l'avant-projet, les réactions des États membres et des liens utiles, y compris vers l'avant-projet et le calendrier des négociations. La précédente fiche d'information GPW n°3 sur le Sommet fournit également des informations précieuses sur le processus.

La troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL3 ou LLDC3 en anglais) se tiendra du 18 au 21 juin 2024 à Kigali, au Rwanda, au plus haut niveau possible (chefs d'État et de gouvernement).

L'objectif principal du LLDC3 est de finaliser et d'adopter le nouvel agenda de développement des LLDC pour la prochaine décennie, qui succédera au programme d'action de Vienne à partir de 2024.

Cette fiche d'information de Global Policy Watch explore le processus et les négociations en cours, ainsi que les différentes priorités révélées dans les déclarations des États membres.

L'épreuve de vérité de la coopération internationale

La cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA), initialement prévue pour la fin du mois de janvier à Doha, au Qatar, est l'un des processus mondiaux qui a été la proie de la variante Omicron du virus Covid. Elle a été remplacée par une réunion à New York le 17 mars 2022 pour l'adoption du Programme d'action de Doha (PAD) . Une réunion plénière se tiendra en mars 2023, à Qatar, où les gouvernements se réuniront avec les parties prenantes "pour élaborer de nouveaux plans et partenariats pour la mise en œuvre du PAD au cours de la prochaine décennie". Les conférences et les programmes d'action en faveur des PMA ont une longue histoire qui marque l'état de la solidarité mondiale avec les pays qui ont le plus besoin de coopération et les causes profondes des inégalités mondiales.

“Le SDN [système de développement des Nations unies] est mieux positionné et prêt à accompagner les pays qui cherchent à répondre à la pandémie COVID-19 et à accélérer la mise en œuvre des SDG. Le système revigoré des coordonnateurs résidents [CR] est désormais fermement en place, ce qui garantit un leadership plus fort et indépendant du SDN au niveau national. Une nouvelle génération d'équipes de pays des Nations unies, plus cohésives et plus réactives aux besoins et priorités nationaux, est en train de prendre forme. Des bases solides ont été jetées pour favoriser une culture de résultats et d'apprentissage et pour améliorer l'efficacité des opérations. Il reste cependant des défis à relever et des efforts continus sont nécessaires pour assurer une consolidation plus poussée grâce à un leadership permanent de toutes les parties concernées, un financement durable du système de CR, une capacité renforcée en matière d'évaluations à l'échelle du système et une meilleure mise en œuvre du pacte de financement”.

Le Forum politique de haut niveau 2020 (FPHN) doit examiner la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable et les progrès accomplis dans la réalisation des SDG du 7 au 16 juillet 2020. Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAES) a publié un programme provisoire et une note conceptuelle pour le FPHN 2020.

Alors que les négociations sur le financement du développement et les moyens de mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD) au sein de l’ONU sont dans l’impasse, un nouveau mécanisme de financement mondial (GFF) à l’appui de chaque femme, chaque enfant va être établi en dehors de l’ONU. La création de la GFF a été initiée par la Banque Mondiale et les gouvernements du Canada, la Norvège et les Etats-Unis, et  annoncée à l’Assemblée générale des Nations Unies en Septembre 2014. Il sera officiellement lancé en Juillet 2015, lors de la troisième Conférence de financement du développement à Addis-Abeba, en Ethiopie.

L’année 2015 est une année cruciale. Le programme de développement durable pour l'après 2015 en cours d'élaboration, est fondé sur la réalité selon laquelle le modèle actuel ne fonctionne pas, compte tenu de l'aggravation des inégalités et d'avoir pousser à l'extrême les éléments essentiels à la survie de notre planète. Les pays, les peuples, ainsi que la planète de laquelle nous dépendons, méritent un autre modèle, de meilleure qualité et qui soit inclusif et durable.

L’impératif d’un changement urgent marque les négociations autour de deux axes qui se déroulent actuellement aux Nations Unies, jusqu'au mois de septembre. Le premier de ses axes  concerne le programme de développement durable pour l'après 2015 ; le second se concentre sur le financement du développement, un processus indépendant qui a été enclenché lors de la Conférence de Monterrey en 2002. Bien que les deux négociations se tiennent de manière séparée, leurs thèmes sont profondément liés et le succès de tout nouveau modèle dépend des résultats des deux. Les enjeux politiques sont importants, mais les occasions également, étant peut-être de celles qui ne se présentent qu'une fois par génération, afin de pouvoir opérer une véritable transformation.

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