Malta

Malte, comme tous les nouveaux États membres de l'Union européenne, s'est engagée à atteindre un niveau d'aide publique au développement (APD) de 0,17% du revenu national brut (RNB) en 2010 et de le porter à 0,33% en 2015. Est-ce que Malte tient ses promesses d'éradiquer la pauvreté dans le monde?

Des organisations de la société civile ont exprimé leur crainte car le gouvernement dépense une grande quantité de fonds de l'APD dans la détention des immigrés irréguliers, beaucoup d'entre eux demandeurs d'asile dont la vulnérabilité de la plupart est reconnue à travers leur statut de réfugié ou d'autres formes de protection. Même s’il est à noter l'amélioration de la répartition de l'APD, 88% de l'aide bilatérale n'est pas transparente. Voici le facteur par lequel le gouvernement a été critiqué davantage par les ONG à Malte et à l'étranger.

In September 2000, Malta became a signatory to the Millennium Development Goals (MDGs) and promised to contribute towards eradicating world poverty. In 2005, after entering the European Union (EU), Malta became part of the European Consensus on Development common objectives and underlying principles and the European Union’s common vision on development, setting poverty eradication as ‘the primary and overarching objective of EU development cooperation’. Like all EU New Member States (NMS), Malta promised to reach a level of official development assistance (ODA) amounting to 0.17% of its gross national income (GNI) by 2010 and to increase its ODA/GNI ratio to 0.33% by 2015. The question arises: Is Malta keeping its promises towards eradicating world poverty?
Les Maltais doivent commencer à se concevoir comme étant des « dépositaires et des administrateurs » de l’environnement plutôt que ses « propriétaires » afin de promouvoir ainsi le développement durable. Les citoyens doivent prendre conscience de la dégradation de l’environnement et de la distribution inégale des ressources qui sont les conséquences directes de leur égoïsme, leur indifférence et leur autosuffisance. Les Maltais doivent apprendre à utiliser les ressources naturelles limitées de façon plus prudente. Pour prendre soin de l’environnement il faut appliquer le principe de subsidiarité — principe qui est associé à la décentralisation du pouvoir et à la provision d’un milieu favorable — qui doit se traduire par une intégration et une coordination plus efficaces des responsables.
Depuis l’entrée de Malte dans l’UE, l’Aide publique au développement (APD) s’est considérablement améliorée. En 2009, elle a augmenté de 65% par rapport à l’année précédente. Le pays a créé un cadre promissoire vis-à-vis de son engagement envers l’éradication de la pauvreté dans les pays en voie de développement, le respect des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la promotion d’une bonne gouvernance et le respect des droits de l’Homme. Néanmoins, en examinant la question plus en profondeur, il n´est pas clair que le pays se montre disposé à mettre en pratique tout ou partie de son agenda pour le développement. Le Gouvernement devrait adopter des critères et procédures claires pour la sélection, les coûts et l’évaluation des projets.
Au début l’économie de Malte semblait être à l’abri de la crise économique mondiale, mais les conséquences commencent maintenant à se faire sentir. Le tourisme est en diminution et les aliments et les services publics sont plus chers. Les enquêtes d’opinion montrent que les maltais ne voient pas de solution à leurs problèmes dans un futur proche et qu’ils attendent une détérioration des conditions de vie pour 2009. Le nombre de demandeurs d’asile augmente jour après jour et leur situation s’aggrave.
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