Nouvelles de Social Watch - Nouvelles 34 - 29 avril, 2011

Nouvelles 34 - 29 avril, 2011

Catastrophes naturelles et Omd au Bénin

Le Bénin a subi d'énormes inondations
l'année passée. (Photo : Antena Misionera)

Social Watch Bénin a présenté au cours de ce mois le sixième rapport alternatif sur les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) et a mis l’accent sur les conséquences des catastrophes naturelles.

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Yémen: manifestations pacifiques, répression violente

Le Centre d’Information et de Formation en Droits de l’Homme du Yémen (HRITC, du sigle en anglais) ne cesse de condamner les attaques continues lancées contre des manifestants pacifiques par les forces de sécurité de l’État. Mardi, cette organisation, point focal de Social Watch dans ce pays arabe, a rendu compte de la mort d’un jeune homme de 24 ans et de cinq autres blessés par balles tirées contre un mouvement de protestation à la ville de Taiz. Selon les médias, le nombre de morts ce jour-là à Sana’a s’élève au moins à une douzaine de personnes.

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Appel en faveur des milliers de réfugiés abandonnés à leur sort en Lybie

La Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) exhorte l’Union européenne à accueillir quelques milliers de réfugiés coincés aux frontières de la Libye où ils vivent dans des conditions inhumaines.

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Réseau d’ONG Palestinas condamne l’assassinat d’Arrigoni


Le Réseau Palestinien des Organisations Non Gouvernementales (PNGO, sigle en anglais) a condamné l’enlèvement et l’assassinat de l’activiste italien Vittorio Arrigoni à Gaza. La mort de ce défenseur de la cause palestinienne a été provoquée par des personnes qui ne représentent ni les valeurs, ni les traditions, ni la lutte de ce peuple arabe, a déclaré ce Réseau, point focal de Social Watch sur les territoires occupés.

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CIDH exige à l’Argentine de protéger la communauté Toba


La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) a établi, pendant le mois en cours, des mesures préventives afin de garantir le retour de la communauté La Primavera, de la communauté indigène toba, à son territoire situé à la province de Formosa, en Argentine, après une action menée par le Bureau Général de la Nation et le Centre d’Études Légales et Sociales (CELS), point focal de Social Watch dans ce pays latino-américain.

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Bénin : Les propositions alternatives de Social Watch


Les organisations de la société civile réunies au sein du réseau Social Watch Bénin (Swb) ont procédé au lancement du sixième rapport alternatif des Osc sur les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).

C’était le vendredi 8 avril au palais des Congrès de Cotonou en présence des représentants du système des nations unies au Bénin, des représentants des directions techniques des ministères, des partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs de la société civile.

« Catastrophes naturelles et objectifs du millénaire pour le développement : Propositions alternatives de Social Watch Bénin ». C’est le thème de ce sixième rapport alternatif des organisations de la société civile (Osc) sur les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Un rapport qui vient à point nommé puisqu’il colle bien avec l’actualité.

« Les inondations exceptionnelles, et les autres catastrophes naturelles enregistrées au Bénin et ailleurs dans le monde ces dernières années sont de plus inquiétantes au regard des conséquences sanitaires, socio-économiques et environnementales qu’elles engendrent. Mieux, les cicatrices des récentes crises financières et économiques sont encore visibles et continuent de compromettre le quotidien des populations », a souligné Huguette A. Dossa, coordonnatrice de Social Watch Bénin (Swb).

Ainsi à travers ce rapport, le Swb compte attirer l’attention des différentes catégories d’acteurs de développement nationaux et internationaux sur les effets de ces catastrophes naturelles sur l’agriculture, l’éducation, la santé, l’environnement, l’eau, l’assainissement, l’habitat..., ainsi que la réponse locale en termes de prévention, de gestion et d’adaptation. Ce rapport de 88 pages comprend quatre chapitres. Il présente la cartographie des catastrophes naturelles au Bénin, l’analyse de l’efficacité du cadre institutionnel national de prévention et de réduction des risques majeurs et de gestion des catastrophes naturelles, les catastrophes et crises liées aux changements climatiques et à l’atteinte des Omd et enfin les alternatives pour une gestion rationnelle de crises climatiques et catastrophiques et recommandations globales pour l’atteinte des Omd au Bénin. Le représentant de l’ambassadeur des pays Bas au Bénin a félicité Social Watch Bénin pour ce travail de qualité abattu. Il a, pour finir invité Swb à ne pas basculer en politique.

Plusieurs propositions et recommandations aussi spécifiques que globales ont été formulées dans ce 6è rapport alternatif des Osc sur les Omd. De nombreuses pistes y sont tracées : les systèmes d’alerte et de gestion des catastrophes, le plan de prévention et de gestion des catastrophes et crises climatiques, le rôle du gouvernement et des structures de mise en œuvre des décisions gouvernementales, la partition du parlement… Egalement dans ce document, les Osc ont attiré l’attention des partenaires techniques et financiers sur leur rôle combien répondérant. La responsabilité des communautés à la base a été aussi mise en exergue.

Source : Chimelle Gandonou, Le Matin

 

 

Clameur internationale contre la répression au Yémen

Le Centre d’Information et de Formation en Droits de l’Homme du Yémen a annoncé mercredi dans un communiqué la mort de Marwan Mohammed Abdullah Alqbati, âgé de 24 ans. Selon le communiqué cinq autres personnes ont été blessées par balle lorsqu’ils participaient à une manifestation en face de l’École Alshaeb, près de la Place de la Liberté, à Taiz.

HRITC a condamné la violence exercée contre les manifestants pacifiques et a revendiqué le droit des citoyens à s’exprimer à travers des manifestations de rue et assises ce qui ne doit être restreint sous aucun prétexte.

Le centre a exigé au gouvernement yéménite de mettre fin à ces violations des droits basiques humains.

Demande auprès de l’ONU
Le coordinateur du Réseau des Droits de l’homme du Yémen, Ezzaddin Alasbahi, s’est réuni jeudi 21 à Genève avec Navanethem Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, pour discuter sur la situation dans ce pays arabe.

Pillay a informé Alasbahi du fait que son agence travaille ardûment sur le cas de son pays et a confirmé son intention de demander à la communauté internationale d’exiger aux autorités yéménites la pleine responsabilité, en accord avec les demandes des organisations des droits humains, d’une mission d’enquête sur la situation, sur le terrain.

En outre, elle a salué le rôle de la société civile du Yémen, qui intensifie ses efforts afin de clarifier la vérité sur la répression dans ce pays.

Lors de la réunion, Alasbahi a présenté des rapports recueillis par différentes organisations nationales sur les violations continues des droits humains au Yémen, en particulier, celles commises contre des manifestants pacifiques dans différentes villes.

L’activiste a souligné l’importance de la communauté internationale, surtout de l’ONU, en ce qui concerne la protection des droits humains, et a averti en ce sens que les manifestations pacifiques qui ont eu lieu au cours des trois derniers mois dans son pays, se sont vus confrontées à des actes de violence généralisée et systématique de la part des autorités.

Alasbahi a mis en garde Pillay sur le fait qu’il y a de plus en plus de jeunes qui risquent de disparaître et a présenté des messages rédigés par plus de 30 organisations yéménites exigeant d’effectuer une enquête au niveau international et proposant d’inviter le Haut-Commissaire pour les Droits de l’Homme visiter le pays dès qu’il sera possible. Ils ont affirmé que chaque instant qui passe et qui fait retarder l’enquête augmente le danger pour les victimes.

Le représentant en Asie du bureau de Pillay, Hani Megally ainsi que le représentant au Proche-Orient et en Afrique Septentrionale, ont participé à la réunion.

Alasbahi a informé également qu’un délégué du Réseau des Droits de l’Homme s’est réuni avec des représentants du Conseil de Sécurité, qui a tenu séance lundi à New York. L’organe a décidé d’effectuer une période extraordinaire de séances pour aborder les questions relatives aux abus commis contre des manifestations pacifiques au Yémen.

Source: HRITC

 

 

Le Secours Catholique appelle à accueillir les réfugiés de Libye


Le Secours Catholique, au sein de la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), exhorte la France et l’Union européenne à accueillir quelques milliers de réfugiés coincés aux frontières de la Libye où ils vivent dans des conditions inhumaines.

Ils sont encore 8 à 11.000 réfugiés à ne pouvoir ni rentrer chez eux ni retourner en Libye.

Sur les 450 000 personnes qui ont fui la Libye depuis le début du conflit, très nombreux sont ceux qui ont pu rentrer chez eux. Il en est d’autres qui risquent la mort en revenant dans leurs pays d’origine ou en repassant la frontière libyenne.

Erythréens, Soudanais ou Somaliens, ils sont 8 à 11.000 réfugiés coincés à Choucha, côté tunisien, ou à Saloum en Egypte. Le Haut Commissariat aux réfugiés (UNHCR), qui manque cruellement de moyens pour améliorer leurs conditions dans ces camps où la vie est insupportable, a appelé les pays européens à ouvrir leurs portes à ces malheureux. En vain.

Ces étrangers, pris au piège d’une guerre qui n’est pas la leur, devraient normalement bénéficier de la protection accordée par la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés. La France, qui, la première, a dénoncé le régime libyen et a pris les commandes de l’intervention militaire internationale ne pense pour l’instant qu’à la menace que représenterait l’afflux de réfugiés sur son territoire.

Le Parlement européen, le 5 avril, puis la Commission européenne, le 6 avril, ont pourtant proposé aux Etats membres d’utiliser le dispositif dit de « protection temporaire » prévue par une directive de 2001, mais les ministres de l’Intérieur de l’Union ont rejeté en bloc cette éventualité, sans rien proposer d’autre pour aider les réfugiés et les pays qui les accueillent dans des conditions difficiles.

Cette inertie a un coût tragique : en tentant de fuir la Libye début avril pour rejoindre une Europe supposée plus hospitalière, 150 réfugiés somaliens et érythréens se sont noyés en tentant de rejoindre l’île de Lampedusa.
Au moment où le monde chrétien célèbre Pâques, le Secours Catholique et ses partenaires au sein du CFDA demandent au gouvernement français d’accueillir une partie de ces réfugiés et d’accorder les moyens de le faire dans de bonnes conditions.

Source: Secours Catholique (Par Jacques Duffaut)

 

 

Des palestiniens rendent hommage à la mémoire de l’activiste italien.


L’activiste du Mouvement de Solidarité Internationale Vittorio Arrigoni, qui travaillait pour la défense des agriculteurs et des pêcheurs de Gaza et l’appui des prisonniers palestiniens et leurs familles, a été assassiné le 14 du mois en cours par le groupe radical Monothéisme et guerre sainte. Avant de subir ce destin, Arrigoni avait été blessé et arrêté par les forces de l’ordre israélienne, mais il avait décidé de continuer avec sa tâche de solidarité avec la cause palestinienne.

PNGO a exprimé ses condoléances à la famille et aux amis d’Arrigoni, au peuple italien, au peuple palestinien et à tous les citoyens d’autres pays qui, de même que l’activiste assassiné, soutiennent ses revendications.

Le Réseau, point focal de Social Watch sur les territoires occupés, a appelé les autorités de Gaza à chercher les criminels qui ont assassiné Arrigoni afin qu’ils soient soumis à une poursuite judiciaire et à intensifier les efforts pour empêcher que ces crimes soient réitérés dans cette zone.

PNGO a la conviction que le Mouvement de Solidarité Internationale continuera avec ses activités malgré ces crimes.

Manifestation à Ramallah pour l’unité palestinienne
Dimanche 17, le PNGO a organisé une manifestation sur la place Manara de la ville de Cisjordanie de Ramallah, à laquelle ont assisté de nombreuses personnalités nationales, des représentants des partis politiques palestiniens, des membres des Conseils législatifs, ONG palestinas, des institutions populaires et des jeunes.

Les manifestants exigeaient de protéger la liberté d’expression, de mettre fin aux arrestations à caractère politique en Cisjordanie et à Gaza, aux licenciements arbitraires de travailleurs, à toutes les violations des droits humains.

Le mouvement de protestation a été également l’occasion d’exiger aux partis d’agir sur les territoires occupés pour la défense des libertés et de la dignité de la population et la consolidation de l’unité nationale qui mette fin aux divisions qui vont à l’encontre de la cause palestinienne.

Source : PNGO

 

 

La communauté indigène La Primavera enfin protégée


La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) a demandé à l’État argentin d’ « adopter les mesures nécessaires pour garantir la vie et l’intégrité physique » des membres de la communauté toba-qom Navogoh « La Primavera ».

Dans une résolution signée jeudi 21, la CIDH a accordé les mesures préventives qui avaient été demandées par la communauté, avec le soutien du Bureau Général de la Nation et du Centre d’Études Légales et Sociales (CELS).

Pour la CIDH, l’État argentin doit protéger les indigènes contre toute « menace, agression ou harcèlement » de la part des « membres de la police, de la force publique ou d’autres agents de l’État ». La Commission a demandé également à l’État de garantir que le retour à Formosa du dirigeant de la communauté Félix Díaz et de sa famille, soit en toute sécurité.

Les mesures préventives ont été demandées après l’expulsion et la répression subies par la communauté le 23 et 24 novembre 2010. Lors de cette brutale opération, deux personnes sont mortes et il y a eu des dizaines de blessés graves ; des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées ont été arrêtés. Les maisons des rebelles ont été incendiées et ils ont perdu leurs objets personnels et leurs documents d’identité.

La CIDH a demandé aussi à l’État argentin d’informer sur « les actions adoptées visant à effectuer une enquête sur les événements » qui ont motivé plus tard l’adoption de mesures préventives. Une action pénale a été ouverte auprès de la justice provinciale après la répression ; jusqu’à présent les accusations tombent uniquement sur des indigènes.

Quelques représentants de la communauté campent à Buenos Aires depuis le mois de décembre. Cette semaine ils ont entamé une grève de la faim et ils ont coupé l’avenue 9 de Julio, l’une des principales de la capitale. Les indigènes exigent le respect d’un accord signé avec l’État national le 30 décembre qui engage le gouvernement à garantir la santé et la sécurité des membres de la communauté.

La décision de la CIDH crée une nouvelle instance de dialogue entre les indigènes, l’État fédéral et la province de Formosa afin de trouver une solution au conflit. À partir de l’intervention de la Commission, toutes les mesures à adopter doivent être accordées avec les membres de la communauté et leurs représentants.

Lire la requête de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) à l’État argentin, en espagnol et au format pdf, sur : http://www.cels.org.ar/common/documentos/Cidh.qom.cautelares.pdf

Source : CELS

 

 

 
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