Nicaragua

El cumplimiento de los ODM en Nicaragua está en inminente peligro debido a las serias dificultades que enfrenta en virtud de varios factores, como el escaso crecimiento económico, el aumento de la población que demanda alimentos y trabajo, y la creciente corrupción. Aunque hay avances en algunos de ellos, no son suficientes y no se acercan a la meta. El modelo agroexportador, que hasta hoy solo ha generado empleos precarios e informales que condenan a vivir bajo el umbral de la pobreza a las personas que los desempeñan, y un sistema tributario regresivo le están cerrando al país la posibilidad de aprovechar la oportunidad histórica de la transición democrática.
Le pays ne pourra pas accéder à un modèle de développement durable s’il ne remédie d’abord à l’appauvrissement actuel des ressources. Les sols sont surexploités, les ressources halieutiques marines sont pratiquement épuisées, la déforestation ne fait que croître à cause de l’abattage immodéré et des pratiques agricoles non durables, et la dépendance envers la culture du café est nuisible, entre autres, aux ressources en eau. Or les coffres de l’État sont vides. Une vaste réforme du système fiscal s’impose qui permette de percevoir des fonds et de les reverser de façon plus juste et efficace et d’investir dans le domaine de l’éducation et dans des méthodes de production moins agressives pour l’environnement.

Por Rafael Lara | Nacionales

Le Gouvernement ne profite pas de l’opportunité historique de développement que le dénommé « bonus démographique » lui offre pour les deux prochaines décennies. Étant donné que les enfants et les adolescents constitueront un pourcentage de plus en plus important de la population totale, c’est le moment d’investir dans l’éducation des prochaines générations, ce qui permettrait d’augmenter les niveaux de revenus per capita. Les plans pour le développement doivent prioriser la dépense dans l’enseignement public et destiner à ce secteur au moins 7 % du Produit Intérieur Brut (PIB) durant les 10 prochaines années pour pouvoir atteindre les objectifs essentiels. Si le Nicaragua n’investit pas dans l’éducation maintenant, après il sera trop tard.
La chute des exportations et des envois de fonds qui se fait ressentir de nos jours, provoquera probablement, la croissance du chômage et la paupérisation des Nicaraguayens. Dans le court terme et pour limiter les impacts de la crise, le Gouvernement devra augmenter les dépenses vers le secteur public pour relancer ainsi l'activité économique et l'emploi. Quoi qu’il en soit, ces mesures ne s'attaqueront pas au nœud du problème. Un changement de direction devra s’imposer pour remettre en question l'actuel modèle de croissance, pour sortir l'agriculture de sa léthargie et pour effectuer des efforts conséquents en faveur de la revalorisation du capital humain.


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