Bahrain

Gustave Assah.

Les participants à la réunion de stratégie de la société civile sur le suivi et la responsabilisation organisée par Social Watch en février dernier à Montevideo ont été demandés de donner leur opinion sur la façon dont ils travaillent et se rapportent personnellement à l'énorme tâche de rendre les puissants responsables.
Voici ce qu'ils ont dit :

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Manifestations.
(Photo : Ahlulbayt News Agency)

En 2012, les autorités de Bahreïn ont montré peu ou pas de volonté de s'engager avec l'opposition et la société civile afin de trouver une solution juste et durable aux problèmes socio-politiques et socio-économiques auxquels le pays fait face. Au contraire, elles ont intensifié la répression des aspirations démocratiques exprimées. En ignorant les demandes répétées de négociations, elles ont détérioré la réputation et le classement dans les indices de développement économique, politique et sociale, mettant en danger la possibilité d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d'ici 2015.

L'objectif principal de l'opposition est d'établir une monarchie constitutionnelle à Bahreïn, ainsi que d'éliminer toutes les formes de malversations administratives et financières. Elle demande, en outre, une presse libre, une société civile active, une répartition plus équitable des richesses et la fin de la discrimination religieuse par la minorité sunnite.

In 2012, the authorities in Bahrain showed little if any readiness to engage with the political opposition and civil society in order to find a fair and sustainable solution to socio-political and socio-economic challenges facing the nation. If anything, officials intensified their repression of the democratic wishes expressed by a sizable number of people in February 2011. Sadly, by shunning repeated calls for face to face roundtable negotiations, officials have only succeeded in harming the country's potential, reputation and ranking in international economic, political and social development indices. This report focuses on the costs to the country's performance on various indicators as well as to the likelihood of achieving the Millennium Development Goals (MDGs) by 2015.
Nabeel Rajab (Photo: BCHR)

Aujourd’hui dans le monde, des dizaines de défenseurs des droits humains sont derrière les barreaux pour leur seul engagement en faveur des libertés fondamentales, a reporté la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Pour les réduire au silence, les États usent de tous les moyens à leur disposition : harcèlement judiciaire, détention arbitraire, mauvais traitement et actes de torture. Dans certains pays, ils sont parfois assassinés.

Nabeel Rajab. (Photo: Avaaz)

Le récent examen de la situation à Bahreïn effectué par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève aura été inutile si ce pays ne prend aucune mesure pour mettre en œuvre les recommandations de l'organisation, a déclaré Amnesty International. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a aussi proposé un mécanisme international pour superviser la mise en application des suggestions.

Nabeel Rajab. (Photo: Avaaz)

La Haute cour d’appel a acquitté ce matin Nabeel Rajab, secrétaire général adjoint de la FIDH, dans l’affaire dite du “tweet”. Le 9 juillet dernier, il avait été condamné à trois mois de prison pour diffamation après avoir posté, le 2 juin 2012, sur son compte twitter un message critiquant le gouvernement du Bahrein.

Nabeel Rajab. (Photo : BCHR)

Nabeel Rajab, directeur du Centre bahreïnite des droits humains et secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), a été condamné le 16 Août par la Cour pénale du Bahreïn à trois ans de prison pour "des appels à des marches non autorisées” et pour "sa participation à des réunions et rassemblements illégaux".

Nabeel Rajab. (Photo : BCHR)

Nabeel Rajab, directeur du Centre bahreïnite des droits humains, a été arrêté samedi 5 mai à l’aéroport international de Bahreïn pour des tweets qu’il avait publiés. Il a été accusé d’ « insultes à une institution nationale » et risque d’être soumis à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements, selon Amnesty International.

Toute tentative de réaliser un développement durable dans ce royaume insulaire se heurte à l’effondrement proche et inévitable de son approvisionnement en eau. L'utilisation irresponsable de cette ressource non renouvelable et la pollution croissante des affluents en raison de l'industrialisation qui accompagne l’exploitation pétrolière, autre ressource qui s’épuise peu à peu, place Bahreïn au bord de la catastrophe. Face à cette situation où le Gouvernement peine à trouver les réponses adéquates, les inégalités et le malaise social s’approfondissent et s’aggravent.
Abdullah Alderazi

Source: Solidarity Center.

L'Université de Bahreïn a renvoyée la semaine dernière pour des raisons politiques 19 professeurs qui avaient avait été suspendus en avril, parmi eux, Abdullah Alderazi, Secrétaire général de la société de droits de l'homme de Bahreïn (BHRS, point focal national de Social Watch).

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