Malaysia

Pour comprendre le résultat final des négociations sur le climat de Paris, il est important de bien peser les principales clauses de l’Accord de Paris et le processus qui a mené à son adoption. Cet article en propose une première évaluation ainsi qu’une discussion afin de déterminer si se sont les vues des pays développés ou des pays en développement (ou des deux) qui on prévalu.

Les pays en développement sont allés à Paris avec des objectifs et des principes clairs. Bien que certains on été dilué, ils ont protégé leurs lignes rouges, mais ne sont pas parvenu à faire accepter toutes leurs exigences constructives.

Malaysia Petroleum Resources Corp
(Photo : etp.pemandu.gov.my)

La Malaisie est sur la bonne voie pour atteindre les huit OMD, selon des données officielles, et l'engagement du gouvernement se reflète dans le dixième plan de Malaisie (2011-2015). Mais le développement du pays jusqu'ici a été principalement dû à une combinaison du faible revenu des travailleurs, des revenus élevés du pétrole, de l'huile de palmier et des produits en caoutchouc, et de l'investissement direct étranger dans le secteur manufacturier. Et même si les objectifs énoncés par le gouvernement sont : réduire la criminalité, lutter contre la corruption, améliorer les résultats scolaires, améliorer les conditions de vie des ménages à faible revenu, améliorer les infrastructures rurales de base et améliorer le transport public urbain, peu a été fait en ce qui concerne les inégalités structurelles et systémiques.

Bien que la Malaisie ait réduit l'écart de la pauvreté rurale-urbaine, les ruraux pauvres en 2009 représentaient encore les deux tiers des ménages pauvres et le pays a, en fait, la plus grande inégalité en Asie du Sud. Le dixième plan de Malaisie admet qu'il y a 2,4 millions de ménages vulnérables qui constituent le 40 % de la population. Et le coefficient de Gini (qui mesure principalement l'inégalité des revenus) en 2009 a été de 0,441, peu différent de celui des vingt dernières années.

In 2012, the all-consuming question has been, “who will lead Malaysia after its 13th general elections?” So much so that questions of substance as to what policies and principles will be in place and how and in which direction the country will be governed after the polls, have been downgraded. Fears of losing electoral and political support by instituting – or championing – drastic changes have prevented crucial questions from being addressed. Even reformist-minded politicians have not been able to articulate a different development trajectory and model than that of the incumbent government. However, a bright spot has emerged: a nascent ‘green’ movement steered by grassroots civil society leaders but empowered by tens of thousands of ordinary citizens who have not been cowed from rallying onto the streets of Malaysia to make their concerns known about the world they want.
À partir d’un effort pour atteindre le statut de pays développé en 2020, le Gouvernement met en oeuvre un modèle de développement non durable. Par exemple, une forêt vierge toute entière a été inondée et au moins 15 communautés ont été déplacées pour construire un énorme barrage hydroélectrique ; une gestion irresponsable dont les conséquences seront la perte d’espèces endémiques et l’augmentation du mécontentement social. Pendant ce temps, le droit de la population à participer à la gestion des ressources naturelles est pratiquement inexistant. Ce n’est qu’à travers l’autonomisation de la population et la garantie de l’accès à l’information que le Gouvernement sera capable d’aborder le développement durable.
Mohamed Idris
(Photo: Right Livelihood Award)

The Star

UL'Association de consommateurs de Penang (ACP, un point focal national de Social Watch) a révélé que les ménages de Malaisie dépensent environ la moitié de leurs revenus pour rembourser leurs dettes, rapporte la journaliste Josephine Jalleh dans un rapport publié par le journal The Star.

L’objectif officiel de la Malaisie est toujours celui de parvenir à être un pays développé d’ici 2020. Cependant, bien que le niveau de vie de la population se soit amélioré en termes d’accès aux services essentiels et à l’emploi, le pays est rongé par la corruption qui affecte l’exécution des projets de développement visant à satisfaire les besoins de base tels que l’accès à l’eau potable, l’assainissement, l'éducation, les services de santé et la sécurité alimentaire de la population ainsi que la mise en œuvre d’une subvention mensuelle pour les foyers en situation d´extrême pauvreté. D’autre part, la transformation de la forêt tropicale en plantations, particulièrement de caoutchouc, menace la subsistance des populations autochtones et la biodiversité du pays.
La Malaisie, dont la croissance économique dépend en grande mesure de ses exportations et qui importe la plupart de ses aliments, devra se préparer pour affronter des années de difficultés économiques. Il existe une forte chute de la production industrielle, le chômage est au plus haut et les analystes prévoient que la récession pourrait être pire que celle de 1997. Le Gouvernement a été critiqué parce qu’il a réagi tardivement et qu’il s’est consacré au sauvetage des entreprises. Les organisations de la société civile manifestent et font des débats publics pour conscientiser le public sur les répercussions négatives de cette crise, spécialement par rapport aux secteurs vulnérables de la société.
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