Venezuela

Manifestation au Venezuela.
(Photo : PROVEA.)

Les résultats obtenus dans la lutte contre la pauvreté, que les statistiques des revenus attribuent au gouvernement du Venezuela depuis 1999, sont éclipsés par la violence et l'insécurité, qui entravent le plein exercice des droits à l'éducation, la santé, les loisirs et la jouissance des espaces publics. Les réformes constitutionnelles et juridiques depuis 2008 impliquent un nouveau revers après les progrès des droits fondamentaux dans la première présidence de Hugo Chavez, en centralisant le pouvoir politique, limitant la participation et les libertés démocratiques et le pluralisme, et augmentant la militarisation de la société. En même temps, les autorités insistent sur la criminalisation de la protestation sociale et les droits de l'homme.

La baisse significative de la pauvreté commencée pendant les administrations du président Chavez a stagné à son deuxième mandat (2007-2013). La réduction, qui avait été de 16,4 % entre 2004 et 2006, n'a été que de 1,8 % au cours des quatre prochaines années.

Los logros en la lucha contra la pobreza que las estadísticas por ingreso atribuyen al gobierno de Venezuela desde 1999 se ven opacados por la violencia y la inseguridad, que impiden el ejercicio pleno de los derechos a la educación, a la salud, al esparcimiento y al goce de los espacios públicos. Las reformas constitucionales y legales que se han sucedido desde 2008 suponen otro retroceso tras los avances de los derechos básicos en el primer periodo de Hugo Chávez en la presidencia, al centralizar el poder político, restringir la participación y las libertades democráticas y el pluralismo, y aumentar la militarización de la sociedad. Al mismo tiempo, las autoridades insisten con la criminalización de la protesta social.
Le modèle mis en oeuvre par l’administration Chávez est une continuation et un élargissement de l’extractivisme, aux fortes retombées environnementales, empreint d’un caractère instrumental et néo-libéral. Qui plus est, il s’avère insuffisant au moment de faire face aux urgences de la société. Malgré certaines améliorations au niveau éducatif, d’autres domaines des droits élémentaires, comme la santé et le logement, ont marqué un recul. Les programmes de développement social sont annulés ou négligés, tandis que le Gouvernement, qui dédaigne le dialogue avec l’opposition et la société civile, porte atteinte à la démocratie en introduisant des changements substantiels à la Constitution approuvée en 1999. Le pays doit élaborer un modèle de développement véritablement durable.

JUAN FRANCISCO ALONSO |  EL UNIVERSAL

MARINO ALVARADO B.

Après une période de boom économique entre 2004 et 2008 – à l´aide de la hausse des prix internationaux du pétrole - les politiques sociales du Gouvernement ont amélioré les indicateurs et les Objectifs du Millénaire pour le développement ont commencé à faire partie de l'ordre du jour officiel et du débat public. Aujourd'hui, la crise financière internationale et l’augmentation des conflits sociaux résultant de l'affaiblissement des programmes sociaux menacent les progrès réalisés. C’est ce que l’on pouvait attendre d'un modèle de développement qui, en répétant les anciennes erreurs, n’a pas développé de politiques anticycliques et paie maintenant très cher les conséquences de la crise mondiale.
Dans un contexte à forte polarisation politique, la discussion sur l'impact de la crise économique mondiale dans le pays a été reportée. Une série de mesures impulsées par le Gouvernement essaient d'assurer la sécurité alimentaire, l'accès universel aux systèmes de santé, au logement et à l'éducation. Cependant, il reste des problèmes quant à la distribution des aliments, les réductions des couvertures sociales et la réponse insuffisante face à la demande de logements. C'est dans le domaine de l'éducation que les résultats obtenus sont les plus proches des résultats espérés.


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