2009

La crise économique mondiale portera préjudice au tourisme et au secteur immobilier, deux des secteurs d’activité les plus importants du pays, cette crise augmentera aussi le taux de chômage des classes sociales les plus vulnérables de la société, en particulier les immigrés et les femmes. Le Gouvernement devrait permettre les contributions de la société civile, en particulier des ONG qui entretiennent des contacts étroits avec tous les secteurs de la société. Ceci demanderait de mener une réforme du cadre légal réglementant les ONG, ce projet est à l’heure actuelle en cours de concrétisation.
Tandis que la récession et le chômage augmentent, les fonds de pensions se vident, les revenus diminuent et le Gouvernement fait pression sur les revenus pour décontracter l’économie, les syndicats et la société civile proposent d’autres solutions. Alors que les travailleurs insistent sur la défense salariale, des droits, des fonds et du travail digne pour tous les travailleurs, les ONG, elles, expriment le besoin de commencer à construire, ensemble, une économie centrée principalement sur les personnes et l’environnement.
Le budget 2009 a été l’opportunité pour le Gouvernement de s’occuper des citoyens les plus vulnérables. Tout a été fixé dans un plan de relance économique à court terme pour répondre aux besoins des milliers de citoyens qui supportent les pires effets de la crise. Les emplois créés grâce à l’investissement public sont destinés aux hommes alors que les femmes se contentent des emplois précaires ou à temps partiel et sont fréquemment les premières à être licenciées. Les organisations de la société civile s’inquiètent de la flexibilité des normes environnementales et de durabilité alors que le Canada s’emploie à corriger le faux-pas économique.
Après deux décennies de guerre, le Cambodge est en train de reconstruire les institutions de l´État. La croissance économique a été élevée mais le pays a besoin d´investissements significatifs en matière de ressources humaines, spécialement pour l´éducation et la santé. La crise économique a des effets dévastateurs et met en situation de risque la réalisation de certains programmes de développement. Certaines ONG soutiennent les droits des peuples indigènes menacés en raison de la concession de terres par le Gouvernement pour des plantations et de l´infrastructure de développement. D´autres ONG exigent une majeure transparence budgétaire.
La Bulgarie, le pays le plus pauvre de l’Union Européenne a bénéficié des avantages économiques provenant de son intégration à l’UE. Cependant, malgré les déclarations du Gouvernement assurant que l´économie est solide, les investissements et les exportations chutent et le PIB va bientôt diminuer. Il est probable que les mesures du Gouvernement pour atténuer les effets de la crise mondiale ne seront pas suffisantes. Les ONG demandent aux employeurs et au Gouvernement de prendre des mesures d´urgence pour juguler l´inflation, convenir d'accords salariaux pour augmenter le revenu réel et d´évaluer l´impact de la crise sur les secteurs les plus vulnérables de la société.
Le Brésil a dû payer le prix de son « intégration » à l’économie globale. Les investisseurs et les spéculateurs étrangers étant partis, le marché des valeurs s’est effondré et la monnaie a subi une forte dévaluation. Bien que la réponse du Gouvernement ait été un peu timide, il est encore possible que le Brésil puisse surmonter la crise. En même temps, l’économie globale se trouve face à une opportunité unique de promouvoir des stratégies de croissance durables du point de vue de l’environnement, ainsi que de nouvelles normes pour que les systèmes financiers travaillent au profit du développement et de la redistribution des revenus et de la richesse.
Le pays a vu passer un cycle de croissance globale mais a été incapable d’en tirer profit pour établir son propre rythme de développement. Maintenant que la crise globale s'aggrave, l'économie bolivienne a ressenti à peine les effets de cette croissance et la regarde déjà s’éloigner. Ces tendances indiquent le faible effet de distribution des processus économiques récents. En Bolivie, d’autre part, la réaction de l’entreprenariat face à la crise consiste à encourager les négociations inégales, dont les effets retomberont sur les épaules des travailleurs, réduisant ainsi les avantages et les salaires et augmentant les licenciements.
Gouvernée par une Junte Militaire, la population birmane vit en état de crise perpétuelle, qu´elle soit économique, politique, alimentaire ou environnementale. Superposées, ces crises ont créé une situation d´extrême pauvreté, de manque de droits élémentaires et de conditions sociales chaque fois plus dégradées. Les organisations populaires que peut former une partie de la société à l´avenir ont très peu de développement et sont interdites ou persécutées par le Gouvernement. Les droits sont réservés pour l´élite militaire et pour ses alliés tandis que les citoyens les plus vulnérables subissent la crise et les catastrophes de manière disproportionnée.
La crise, aux origines multiples, a eu différentes répercussions sur la productivité et sur l´économie béninoise, augmentant la vulnérabilité de la population principalement la plus pauvre. La société civile a agi en tant que partenaire en liaison avec le gouvernement pour la mise en place de mesures de lutte contre la crise, tout en favorisant entre autres, la révolution verte, l´alimentation scolaire indiscriminée, l´investissement dans la recherche, dans le secteur agricole et sur le changement climatique, ainsi que dans le transfert de technologie.
Suite à l'effondrement des actions des banques et des entreprises leaders du pays, le gouvernement a lancé un plan de sauvetage bancaire et de garantie des dépôts. Malgré tout, la crise continue de faire augmenter le taux de chômage, alors que le coût du sauvetage bancaire se fait sentir par la montée radicale de l’endettement public, et se répercutera durement sur les prestations de la sécurité sociale.
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