La crise économique et financière est aujourd’hui un fait établi, en atteste la forte dégradation en ce début d’année 2013 à la fois du déficit budgétaire qui atteint le niveau record de 7,1% par rapport au Produit intérieur brut (PIB) et de celui de la balance des paiements courants (8% du PIB).

Certes, cette détérioration des équilibres macroéconomiques est liée à des facteurs externes-crise de la zone euro et hausse du dollar-et internes-baisse des recettes fiscales et hausse des charges de compensation. Toutefois, on ne saurait passer sous silence le fait que ces déséquilibres sont aussi le révélateur des limites et des dysfonctionnements du modèle de croissance poursuivi par le Maroc durant les années 2000 , et dont l’actuel gouvernement a maintenu les principaux axes.

La Coalition Social Watch tchèque a lancé le nouveau Rapport Social Watch National qui synthétise le développement en 2012, intitulé République tchèque : Déclin et abandon, et se concentre sur le développement social et l'équité entre les sexes, en particulier dans les domaines de l'économie, la politique familiale et sociale, la minorité Romani et l'environnement.

L'année 2012 n'a pas été une bonne année pour la plupart des habitants de la République Tchèque. Le pays n'a toujours pas atteint le niveau de 2008, et l'écart avec les pays voisins est en croissance. Le gouvernement n'avait pas de programme économique positif et les coupes budgétaires étaient son seul objectif. Un cinquième des travailleurs risquent de tomber dans la pauvreté, en particulier les femmes. L'absence d'une conception efficace de logement social est également un problème.

Phumzile Mlambo-Ngcuka.
(Photo : ONU)

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a annoncé la nomination de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, originaire d’Afrique du Sud, au poste de Directrice exécutive d’ONU Femmes, l’organisation chargée de superviser les travaux de l’ONU visant à promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes.

L’annonce de sa nomination a été faite par le Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies lors du Point de presse.

Yilmaz Aykuz. (Photo : ONU)

Le programme d’action des Nations Unies en faveur du développement au-delà de 2015 ne devrait pas uniquement développer ou reformuler les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), mais il devrait plutôt se centrer sur des réformes systémiques mondiales pour supprimer les principaux obstacles au développement et assurer un environnement international propice au développement durable. Il s’agit-là d’un programme d’action vaste et ambitieux qui ne peut être mis en pratique du jour au lendemain. Des objectifs particuliers dans certains secteurs du développement économique et social pourraient venir compléter un plan d’action porteur de réformes systémiques, sans le remplacer pour autant.

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