Le Rapport Social Watch 2009 en français a été publié

Montevideo, le 8 février  2010
                     
Social Watch  vient de publier la version française du Rapport de Social Watch 2009 (Faire travailler les finances. D' abord les gens). Cette version, dont le contenu est le même que celui des versions en Anglais (Making Finances Work. People First) et en espagnol (Poner a trabajar las finanzas. Primero la gente), sont disponibles pour sa consultation dans le site internet de Social Watch (www.socialwatch.org/fr/node/11419).

Dans son édition 2009, le Rapport de Social Watch inclut plus de 60 rapports nationaux du monde entier élaborés par des organisations de la société civile membres du réseau de Social Watch international. La conclusion à partir de sa lecture est que seulement à travers un fort investissement dans les gens une sortie réelle à l'actuelle crise écologique et financière globale pourra se trouver.

Beaucoup des rapports nationaux soulignent que les crises locales n'ont pas commencé avec les chutes des bourses financières, mais elles trainaient depuis des années. Tandis que la chute des économies les plus fortes du monde a dévoilée les faiblesses des pays plus dépendants du centre, d'autres économies (paradoxalement certaines des plus faibles) non tellement liées au circuit financier international, n'ont pas tellement ressentit l'impact et ont continué à souffrir leurs propres crises internes.

Aux études nationales on ajoute une série de rapports thématiques qui approfondissent dans les répercussions des crises dans divers aspects (aliments, genre, droits de l’homme, environnement) et régions (l'Europe, les pays les moins avancés, la région arabe).

Une des conséquences les plus dures de la nouvelle réalité mondiale, observée dans le Rapport 2009, est la hausse du prix des aliments (surtout en en tenant compte du fait que les personnes les plus pauvres dépensent autour de 80% de leurs revenues en se nourrir). Dans quelques lieux, comme la région arabe, à cette situation on ajoute la crise du prix des combustibles, la désertification et la pénurie d'eau potable. Le chômage et la détérioration des conditions de travail s’étendent presqu'à la totalité des pays et à toutes les régions, ce qui a déterminé une augmentation globale de la pauvreté.

Le Rapport inclut aussi le témoignage de personnes que, dans différentes parties du monde, ont dû supporter directement les impacts des crises. Ces voix aident à calibrer la nature globale du problème.

Finalement, une complète section de données statistiques organisées dans des tableaux de lecture intuible et facile permet d'analyser et de comparer la situation (dans des sujets comme santé, éducation et alimentation) dans les pays et les régions, ainsi que son évolution a travers le temps.

On a aussi publié, en français, la version abrégée du Rapport 2009, qui ajoute aux résumés des rapports thématiques une représentation graphique de l'actuelle architecture financière mondiale, ses faiblesses structurelles et le sens illogique du flux des capitaux et des richesses (depuis les pays et les personnes plus pauvres vers ceux plus riches). À son tour, le document décrit un ensemble de mesures que, comme soutenu par Social Watch depuis des années, on devrait prendre pour construire une nouvelle architecture financière, en tenant compte non seulement  des raisons de justice sociale, mais aussi d'un bon critère économique.